La thérapie EMDR a fait l’objet de nombreuses études scientifiques internationales. Elle est reconnue comme une méthode efficace pour le traitement du trouble de stress post-traumatique par l’OMS (2013), l’INSERM (2004 et 2015) et la Haute Autorité de Santé (2007).
J’ai suivi un cursus de formation certifiant en EMDR pendant sept mois auprès de SMART FORMATION.
Enseigné par Anne Naegelen-Pierrot.
Psychanalyste & Formatrice EMDR.
Histoire : En 1987, Francine Shapiro, psychologue américaine, a découvert un mécanisme d’auto-guérison présent en chacun de nous.
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Les troubles du stress post-traumatique se développent après un événement traumatisant, voire extrêmement traumatisant.
Cela peut se manifester par la reviviscence fréquente du souvenir ayant créé le traumatisme, mais également par d’autres troubles ou symptômes psychiques et/ou physiques associés.
La notion de traumatisme est à considérer comme un événement vécu, récemment ou il y a plus longtemps, voire même durant l’enfance, mais également dans le ventre maternel. En effet, un protocole dit "des empreintes précoces" en EMDR permet au sujet de revivre, mois par mois, son temps de gestation jusqu’à ses trois premières années de vie. Ce processus permet de ressentir et de désensibiliser, au fur et à mesure de l’avancée du protocole, chaque sensation, émotion et ressenti oppressants, voire douloureux, enregistrés dans le corps.
C’est comme un arrêt sur image du cerveau.
La charge émotionnelle est trop forte, et le cerveau est submergé par manque de ressources à l’instant T où l’événement est vécu.
L’événement, dit traumatique, est fragmenté dans la mémoire du cerveau.
La "cocotte déborde" : plus précisément, un trouble mnésique apparaît. La réorganisation des données, qui se fait de manière ordinaire en permanence au rythme des expériences vécues, se retrouve bloquée.
Mentales : cauchemars, ruminations, flashbacks, arrêt sur image de la pensée, mal-être intérieur ressenti.
Émotionnelles : hyperémotivité, crise de panique, colère excessive, montées d’angoisse ou autres réactions émotionnelles disproportionnées.
Physiques : le corps garde l’empreinte de l’événement traumatique, ce qui peut générer diverses douleurs physiques, de l’hypervigilance sensorielle, des sueurs froides, des vertiges, des palpitations, de la tachycardie, un manque ou un excès d’appétit, des troubles digestifs divers, des difficultés respiratoires ou d’autres manifestations psychosomatiques.
Cela concerne aussi bien les grands traumatismes que les "micro-traumas".
Une parole blessante, même remontant à des dizaines d’années en arrière,
une rupture ancienne dont on ne s’est jamais vraiment remis,
ou avoir perdu ses parents en pleurs, étant petit, dans un grand magasin.
N’importe quel événement, même lointain dans votre vie, a pu vous marquer et perturber votre sérénité intérieure, même si vous ne vous en souvenez plus consciemment.
Liste non exhaustive